Trévoux possède un riche patrimoine paysager comportant plusieurs espèces d’arbres centenaires, mis en valeur dans les différents parcs et jardins de la ville.
Parc public François Treyve


Arbres centenaires, cheminements piétons, jeux pour enfants… plongez en pleine nature à deux pas du centre-ville !
Le parc public François Treyve est situé boulevard Poyat, dans une ancienne propriété achetée par la Ville. Au sein de ce parc de plus d’un demi-hectare, l’arboretum témoigne de la richesse et de la variété des plantations. Les bambous nosoos, pins ibériques, séquoias, cèdres et magnolias grandiflora sont issus des pépinières de François Treyve.
Les jeux pour enfants ont été choisis pour leur aspect naturel et leur intégration harmonieuse au site.

En hommage à François Treyve

Pépiniériste horticulteur, François Treyve est né à Misérieux en 1818, mort à Trévoux en 1911. Il a conçu de nombreux parcs et jardins (Le Tournesol, Le Clos, la place de la Terrasse…). Il y a introduit différentes espèces : cyprès chauve, séquoia, ginkgo biloba, pin d’Espagne… Il a également été à l’origine de nouvelles variétés de fruits (poires) et a inventé une nouvelle méthode de greffe de noyers, à l’origine de la noix de Grenoble.
François Treyve s’est particulièrement distingué par son travail sur les magnolias. En 1930, l’un de ses descendants a obtenu l’homologation d’un magnolia grandiflora portant son nom. Vous trouvez à Trévoux des magnolias de Treyve dans les jardins du Parlement et sur la toute nouvelle place des Combattants
Zone humide

La valorisation de cette zone naturelle s’inscrit pleinement dans le cadre de la politique municipale menée en matière transition énergétique et de développement durable.
Les objectifs de la restauration
En 2020, la Ville s’est lancée dans la restauration de la zone humide, un espace en friche situé rue Robert Baltié. Pour cela, elle s’est entourée de nombreux partenaires comme l‘agence de l’eau, l’Etablissement Public Territorial de Bassin (EPTB), le Conservatoire d’Espaces Naturels (CEN) et le bureau d’étude Réalités Environnement.
Cette restauration vise à préserver la biodiversité de la zone humide. Une année d’études et d’enquêtes environnementales auront été nécessaires pour démarrer ce projet dont les objectifs majeurs s’appuient sur 3 grands axes principaux :
- Restaurer le site tout en veillant à protéger son milieu (faune et flore préalablement inventoriées), en éliminant des plantes invasives, notamment la Renouée du Japon,
- Sensibiliser le public à la biodiversité du site grâce à des panneaux pédagogiques et éco-ludiques,
- Observer le site depuis une passerelle en bois ouverte à tous,
Pour assurer le bon déroulement de cette restauration et veiller à la préservation des espèces le temps de la réalisation des travaux, la commune a mis en application un plan de gestion écoresponsable avec un suivi écologique du chantier.
Ce projet intégré au contrat Vert et Bleu de la Région Auvergne Rhône-Alpes (45% du financement), s’inscrit également dans le Plan nature du département de l’Ain (16% du financement). Avec le financement de l’agence de l’eau (à hauteur de 19%), la Ville bénéficie d’une aide supérieure à 50% du montant total des travaux.
Une zone naturelle qui remplit son rôle
Depuis, la végétation a poussée et une variété d’insectes s’est développée notamment l’argiope frelon, une araignée aux jolies couleurs.

Entretien de la zone humide
Le site est suivi par le service municipal des Espaces Verts qui assure l’arrachage des espèces envahissantes et non endémique afin de préserver certaines zones (carex, mares, typhaies). Une attention particulière est portée aux espèces qui souhaitent s’installer (noisetiers, frênes, chênes, alisiers…). La taille des arbres est effectuée pour favoriser la biodiversité, un suivi de la nappe d’eau est réalisé par des relevés trimestriels.

Jardin des senteurs

Au cœur de la vieille ville, rue de l’Hôpital, venez découvrir le jardin des senteurs et ses plantes aromatiques.


Parc écoquartier des Orfèvres

La première partie du parc urbain est ouverte au public depuis le 29 mai 2021, elle représente les deux tiers du parc, le plus grand de la commune puisqu’il
s’étendra au terme de sa réalisation sur
1,7 hectare. Chacun peut maintenant venir au cœur de l’écoquartier et profiter de ce grand espace de nature pour se promener, se détendre ou jouer.
Différentes installations plus ou moins visibles participent en effet à favoriser la biodiversité sur le site. Largement arboré, il a conservé une vingtaine de chênes, noyers et érables déjà existants. À ceux-ci s’ajoutent 88 arbres nouveaux, privilégiant les espèces locales comme des pruniers, sophoras et tilleuls, mais aussi des arbres fruitiers (cerisiers, mirabelliers) et des plantations comestibles accessibles à tous les gourmands. 3000 m3 de terre ont été enrichis par l’apport de matières organiques pour assurer une bonne fertilité des sols.
Les espèces animales sont aussi les bienvenues ! 30 nichoirs, répartis selon les conseils de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), accueillent des espèces typiques des jardins comme les mésanges, les rouges-queues ou les bergeronnettes. Une dizaine d’hôtels à insectes fait le bonheur de bon nombre d’entre eux, essentiels à la chaîne alimentaire ou à la pollinisation. Les lézards trouvent naturellement leur place dans les galets sous la passerelle bois.
Un bassin de rétention et des noues, sortes de fossés peu profond et végétalisés, assurent une bonne infiltration des eaux de pluie sur l’écoquartier, permettant ainsi la reconstitution
des nappes phréatiques.


